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Au Maroc, la problématique des addictions prend une ampleur croissante, notamment chez les jeunes adultes. Si les drogues et l’alcool restent les formes les plus médiatisées, d’autres comportements addictifs gagnent du terrain, comme le jeu pathologique. Pourtant, les idées reçues autour des dépendances restent nombreuses et freinent la prise en charge. Face à cette réalité, les professionnels de santé, notamment les psychiatres addictologues à Casablanca, appellent à une meilleure compréhension du phénomène.
Addictions : idées fausses à déconstruire
Parmi les principales addictions, les idées fausses à déconstruire sont nombreuses. On entend souvent : “Il suffit d’avoir de la volonté pour arrêter”, “Les addictions ne concernent que les drogues dures”, ou encore “Les jeunes exagèrent, ils finiront par mûrir”. Ces affirmations banalisent des troubles qui relèvent de mécanismes neurologiques complexes, et qui nécessitent une prise en charge médicale et psychothérapeutique.
L’addiction n’est pas un simple “manque de volonté”, mais une maladie chronique du cerveau, qui altère la capacité de contrôle et de jugement. De plus, elle ne se limite pas aux substances : les comportements comme le jeu, les achats compulsifs, ou l’usage excessif des écrans peuvent entraîner une souffrance équivalente, voire supérieure, à celle des toxicomanies.
Le jeu pathologique : une alerte chez les jeunes adultes
Le jeu pathologique touche de plus en plus de jeunes adultes au Maroc, une réalité encore trop peu prise en compte dans les politiques de prévention. Les plateformes de paris sportifs, de jeux en ligne et de casinos virtuels sont de plus en plus accessibles, souvent via smartphone. Ces environnements sont conçus pour encourager l’engagement prolongé, exploitant les failles psychologiques comme l’illusion de contrôle ou le besoin de se refaire après une perte.
De nombreux jeunes basculent sans s’en rendre compte dans une spirale de dettes, de mensonges, de conflits familiaux et de décrochage scolaire ou professionnel. Le jeu devient alors un refuge pour fuir le stress, l’échec ou l’ennui, mais renforce à terme la détresse psychologique.
Le rôle du psychiatre addictologue à Casablanca
Face à la montée des addictions, notamment comportementales, le recours à un psychiatre addictologue à Casablanca s’impose comme une démarche essentielle. Ce spécialiste est formé à comprendre les multiples dimensions de la dépendance : biologique, psychologique, sociale et comportementale. Il peut proposer une évaluation globale, un traitement personnalisé (avec ou sans médicament), et un accompagnement sur le long terme.
La ville de Casablanca, en tant que centre urbain majeur, voit émerger de plus en plus de demandes de consultations liées au jeu, à l’alcool, aux écrans ou aux substances illicites. Les psychiatres addictologues y jouent un rôle-clé dans la sensibilisation, le diagnostic précoce et la coordination avec d’autres professionnels (psychologues, éducateurs, associations).
Conclusion
Briser les stéréotypes autour des dépendances est une urgence. Les addictions : idées fausses à déconstruire empêchent encore trop de personnes de demander de l’aide. Pourtant, face à des phénomènes inquiétants comme le fait que le jeu pathologique touche de plus en plus de jeunes adultes au Maroc, des réponses existent. Le psychiatre addictologue à Casablanca est un allié précieux pour comprendre, traiter et accompagner vers la reconstruction. La clé réside dans l’écoute, la science… et la bienveillance.